L'art de vivre à la Française

Auteur/autrice : Nicolas Chotard Page 4 of 17

Samedi 8 Juin 2024

Le Bal Masqué organisé par le Château de Versailles s’est déroulé dans l’Orangerie. On a pu y voir une jeune femme en maillot de bain s’exhiber dans une vasque monumentale en marbre. C’était celle de Louis XIV, contredisant au passage la légende selon laquelle il n’aurait pris qu’un seul bain dans sa vie. Initialement, elle se trouvait dans l’appartement des bains au rez-de-chaussée du château de Versailles. Elle a été réalisée en un seul bloc par trois tailleurs de pierre, marbriers ordinaires des bâtiments du roi. Cette année, la baignoire du Roi-Soleil fête ses 350 ans.

Le même jour, Charles et Hélène de Lauzun organisaient le Bal des Parisiennes, bal viennois.

Deux bals, deux esprits, en réalité il n’y avait qu’un seul bal traditionnel. Un bal est un lieu où l’on pratique, à deux, les danses de salon et où règnent la grâce, l’élégance, la courtoisie sans oublier l’esprit chevaleresque, la valse se pratiquant avec un cavalier et une cavalière.

De l’autre, une ambiance clubbing, celle de l’individualisme où chacun se dandine sur le danse floor avec sa coupe de champagne à la main pour mieux noyer sa solitude au milieu de zombies excités par la musique techno qui n’invite ni au rêve ni à la grâce. C’est la musique du “bon sauvage”, “inclusive” qu’on retrouve dans la culture hors-sol de Dubaï à New-York.

Tout le monde rêve en voyant Romy Schneider danser la valse dans Sissi l’impératrice, on ne peut, hélas, pas en dire autant du clubbing. La valse née dans les cours de la vieille Europe civilisationnelle, s’est ensuite popularisée dans les bals musettes, les guinguettes, les bals des pompiers du 14 juillet encourageant, en même temps, à la sociabilité.

Les Lys de France soutiennent naturellement le Bal des Parisiennes pour son esprit d’excellence rappelant celui des bals royaux. Une soirée royale ne se mesure donc pas au lieu ou à la présence d’un prince mais bien à son esprit dans le respect de la Tradition.

Liens vers des vidéos du Bal des Parisiennes

Danseurs de l’Opéra de Paris : https://youtu.be/ecCSRP-NwrE

Ouverture du Bal avec les Débutant(e)s : https://youtu.be/-jSSgIyiUuk

Les animations du Bal Masqué, organisé par l’établissement public du Château de Versailles, ne sont pas toujours du meilleur goût comme en 2022 avec cette animation à caractère christianophobe.

La Sérénade ROYALE

Les Grandes Eaux Nocturnes

© Nicolas Chavance

La Sérénade ROYALE

À l’heure où le soleil se couche, la Sérénade Royale de la Galerie des Glaces vous offre cinquante minutes de visite-spectacle, de la Chapelle Royale jusqu’à la Galerie des Glaces, où les artistes, danseurs, musiciens, chanteurs, escrimeurs, vêtus de somptueux costumes baroques, vous feront revivre, à l’image de la cour au 17e siècle, des scènes dont les ors de Versailles furent témoins.

Dates et horaires

Tous les samedis du 8 juin au 14 septembre, ainsi que le 14 juillet et le 15 août 2024.

Inscription https://www.chateauversailles-spectacles.fr/event/la-serenade-royale/

Le Puy du Fou reçoit le sabre de Charette

Sur Facebook, Véronique Besse, député de la Vendée, s’est félicitée de voir le sabre de Charette rejoindre le Puy du Fou.

Louis XVII, “l’oublié” du Temple

Marie-Antoinette et ses enfants en 1787

par Elisabeth Louise Vigée Le Brun

La reine tient sur ses genoux le duc de Normandie (Louis XVII, 2 ans), à sa droite Madame Royale (Marie-Thérèse, 9 ans), à sa gauche le Dauphin (Louis-Joseph, 6 ans, mort le 4 juin 1789 à la veille de l’ouverture des Etats Généraux et de la Révolution française). Il entrouvre le rideau du berceau vide, il s’agit de celui de Madame Sophie, née le 9 juillet 1786, morte le 19 juin 1787.

    Chaque premier dimanche du mois, en fin d’après-midi, une messe est célébrée à la chapelle royale du château de Versailles. Aucune « chance » donc pour que sa célébration coïncide avec une date anniversaire de la mort d’un des membres de la dernière famille royale versaillaise : Louis XVI a été assassiné un 21 (janvier), Marie-Antoinette un 16 (octobre) et leur fils, le dauphin, « l’oublié » du Temple et de la mémoire, a été déclaré mort le 8 juin 1795 à l’âge de 10 ans dans la cellule de sa prison.

Samedi 8 juin 2024, le château de Versailles était en fête avec son grand Bal Masqué, son ambiance clubbing, ses animations extravagantes et ses 2 500 participants déguisés en petits marquis et en Marie-Antoinette, entretenant ainsi l’image d’une monarchie désinvolte. Il est probable qu’aucun des fêtards a eu une pensée pour le jeune Louis XVII, ce monde hédoniste ayant abandonné l’être pour l’avoir et le savoir pour le paraître.

Après la visite de l’exposition temporaire “Louis XVI, Marie-Antoinette & la Révolution, la famille royale aux Tuileries (1789-1792)” aux Archives Nationales le 14 octobre 2023 nous avions pèleriné vers le square du Temple, le lieu de leur “embastillement”. Nous nous étions arrêtés au portail d’entrée de ce qui est devenu un jardin public soulignant à cette occasion la raison d’être des Lys de France : une Société savante au service de la vérité historique contrairement à celle, partielle et édulcorée, diffusée sur la borne de la Ville de Paris : « la Tour du Temple est la dernière demeure (sic !) de Louis XVI et du dauphin Louis XVII. »

Aujourd’hui Molière pourrait réécrire sa célèbre phrase de Tartuffe en « Couvrez ces crimes que je ne saurais voir, nos âmes en seraient blessées ». En effet, alors que la violence faite aux femmes est une cause majeure, on a semble-t-il volontairement oublié d’y mentionner les femmes prisonnières, martyrisées par la Révolution française : Marie-Antoinette, Madame Elisabeth, sa belle-sœur, toutes les deux guillotinées injustement, et Marie-Thérèse, la fille du roi et de la reine, la seule survivante de cet enfer. Dans son journal de jeune adolescente de 16 ans, Madame Royale avait dénoncé les dures conditions d’incarcération de son jeune frère : « on avait eu la cruauté de laisser mon malheureux petit frère tout seul, barbarie inouïe de laisser un malheureux enfant de 8 ans seul, enfermé dans sa chambre sous verrous et clefs, n’ayant aucun secours et qu’une mauvaise sonnette qu’il ne tirait jamais aimant mieux manquer de tout que de demander à ses persécuteurs. Il était dans un lit qui ne fut pas fait de 6 mois, mon frère n’ayant pas la force de le faire. Les punaises et les puces le couvraient, son linge et sa personne en étaient pleins. Ses ordures restèrent dans sa chambre, jamais il ne les jetait ni personne non plus, on ne pouvait pas tenir dans sa chambre par l’odeur infecte. La fenêtre n’était jamais ouverte, ce malheureux mourait de peur ; mais ne demandait jamais rien. Il passait sa journée sans rien faire, et cet état où il vécut fit beaucoup de mal à son moral et à son physique, ce n’est pas étonnant que sa santé se soit dans la suite dérangée…/…Il était toujours près du feu et on ne pouvait pas l’en tirer, il n’aimait pas marcher, sa maladie étant déjà bien commencée et ses genoux s’enflant toujours de plus en plus. Ses forces diminuaient, son esprit même s’en ressentait. Il se consumait comme un vieillard…/…La fièvre le prit et ses forces diminuant toujours il expira doucement, sans agonie. Il avait beaucoup d’esprit mais sa prison lui avait fait beaucoup de tort et même s’il eût vécu il y aurait eu à craindre qu’il ne devînt imbécile. Il avait toutes les bonnes qualités de son père. Il aurait été un grand homme car il avait du caractère, aimait bien sa patrie et les grandes choses à exécuter. »  

Pour avoir été séparé de sa famille, rappelée à Dieu par une mort violente sur l’échafaud, orphelin de leur amour, Louis XVII, malgré un suivi médical, serait donc mort de chagrin ! En Vendée, Charette rompit la pacification établie par le traité de La Jaunaye (17 février 1795). Il est dit qu’un accord secret avait prévu la libération de l’Enfant-Roi.

 

                                                           Nicolas Chotard,
                                                                    Président des Lys de France.

                                                           Trésorier de la Chouannerie du Maine

Rappel à Dieu de Geneviève de Galard

En 2003, à la Brasserie Le Bourbon, Nicolas Chotard avait eu l’honneur de recevoir Geneviève de Galard, une soixantaine de jeunes étaient alors venus écouter « l’ange de Diên Biên Phu ». Gardant en mémoire sa dédicace, dans la newsletter des Lys de France du 8 mai 2024 on n’oublia pas de rappeler le 80e anniversaire de Diên Biên Phu et les 70 % de soldats français morts en captivité dans les camps communistes.

Geneviève de Galard a été rappelée à Dieu à l’âge de 99 ans, munie des sacrements de l’Eglise, le 30 mai 2024, jour de la sainte Jeanne d’Arc.

La cérémonie religieuse sera célébrée en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, à Paris VII, le vendredi 7 juin 2024 à 14 heures.

https://video.lefigaro.fr/figaro/video/quand-genevieve-de-galard-racontait-lenfer-de-dien-bien-phu/

« La Vierge Rolin est le fruit de la rencontre entre deux personnages considérables du XVe siècle européen, Jan van Eyck et Nicolas Rolin. Le premier, né vers 1390 peut-être à Maaseik dans le diocèse de Liège, et mort en 1441 à Bruges, est le plus grand peintre néerlandais de la fin du Moyen Âge […]. Le second est le commanditaire de l’œuvre, Nicolas Rolin ; né vers 1376 à Autun, il fut d’abord au service du duc de Bourgogne Jean sans Peur puis de son fils Philippe le Bon, qui le fit chancelier en 1422. » analyse Sophie Caron, la commissaire de l’exposition du Louvre.

« Revoir Van Eyck. La Vierge du chancelier Rolin »
Musée du Louvre, Aile Sully, 1er étage, Salle de la Chapelle
Jusqu’au 17 juin 2024

Dimanche 2 Juin 2024, les joueurs du Real Madrid, vainqueurs de la Coupe de la Ligue des Champions, sont allés remercier la Sainte Vierge à la cathédrale Sainte-Marie-Royale de l’Almudena, patronne de Madrid. Située face au Palais royal, la première pierre fut posée en 1883 par le roi Alphonse XII sur des terres appartenant au domaine de la Couronne. La construction de la cathédrale put être réalisée grâce à la médiation de la reine consort Mercedes d’Orléans, petite-fille de Louis-Philippe, roi des français, morte en 1878, 5 mois après son mariage, 2 jours après ses 18 ans. Inhumée dans la cathédrale, on peut voir ses armoiries derrière l’épaule du cardinal José Cobo.

https://www.youtube.com/watch?v=Ecv4IW_YjSE

Le 21 mai 2024 sur Instagram, Nicolas de Villiers, directeur du Puy du Fou, manifestait sa joie de recevoir Patrick Bruel, artiste et homme d’affaires. Est-ce un “effet Puy du Fou” ? Depuis quelques jours, le site de pari sportif et de poker Winamax, dont Patrick Bruel est l’un des principaux actionnaires, communique autour de l’image du Roi-Soleil.

Fête des jardiniers au Château du Lude (Sarthe)

Samedi 1er juin 2024 à l’occasion des 30 ans de la Fête des jardiniers au Château du Lude (Sarthe), à la demande de ses amis Louis-Jean et Barbara de Nicolay, Stéphane Bern est devenu l’heureux parrain d’une nouvelle rose baptisée du nom du domaine.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-fleche-72200/video-je-lui-souhaite-longue-vie-stephane-bern-parrain-de-la-rose-chateau-du-lude-9b78950c-e90a-3148-b37f-5bb40ed62167

Après que deux agents pénitentiaires assassinés dans l’attaque de leur fourgon ont été décorés de la Légion d’honneur à titre posthume, le syndicat de police Alliance des Yvelines a protesté contre la “sortie pédagogique” de prisonniers de Toul (en Lorraine) au château de Versailles l’illustrant par un homme torse nu avec des fleurs de lys…un clin d’oeil à l’histoire, en effet, sous la monarchie le tatouage d’une fleur de lys était la marque d’un condamné « Le coupable a les épaules nues, l’exécuteur fait rougir un fer au bout duquel est la marque indiquée par l’arrêt ; il appuie un instant ce fer sur l’épaule du coupable : les traces de la marque ne s’effacent jamais »

https://www.leparisien.fr/yvelines-78/la-prison-ce-nest-pas-le-club-med-le-pique-nique-des-detenus-au-chateau-de-versailles-est-annule-24-05-2024-2A4PDV5D4FBW3DC4IMZXKW445U.php

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